26 novembre 2006

 

Coupe de France: on a bien gagné

Juste pour vous signaler qu’on a bien gagné 2 à 0 en Coupe de France contre Chantilly.

J’entends par là qu’il n’y a pas eu de réserve de déposée. Et pour cause, ça fait deux semaines que Pilou lit et relit encore le règlement de la FFF.

Sinon, c’est vrai qu’on a été un peu faible devant. Un supporter de Chantilly qui était déjà là lors du dernier affrontement entre les deux clubs est venu me voir pour me demander comment cela se faisait qu’on avait plus notre attaquant yougoslave de grand talent. J’ai pas compris de qui il voulait parler mais Francky s’est bien marré sur le banc. Il m’a dit : « ils veulent revoir du jeu à la Zoran ? Papa, on va faire rentrer Julien ».

Allez, je vous souhaite une bonne semaine qu’on essaiera d’achever par une victoire contre Reims.


24 novembre 2006

 

la tête en vrac!

Bonjour mes amis !

Je sais, ça fait longtemps que vous avez pas eu de mes nouvelles et je m’en excuse. C’est juste que le début de semaine fût un peu laborieux. J’ai traîné un de ces mal de crâne ! Ca cognait dur là dedans ! Vous connaissez Prison Break ? Bon, bah imaginez que ma tête c’est Fox River et que Scofield c’est Brahim. Bref, vous voyez un peu le chantier. En une semaine, j’ai dû avaler autant d’aspirines que Pilou passe d'heures à rien faire, c’est dire…

Alors là, vous vous demandez comment c’est-y que ça se fait que la semaine dernière j’pête la forme à claquer du petit pont à Patrice (il se remet) et que là, patatra, j’ai une mine si timorée que je pourrai tourner dans un film dramatique moldave réalisé par un dépressif russe à tendance suicidaire ?

Vendredi, après la victoire, les jeunes du groupe on dit qu’il fallait fêter ça. Et vous connaissez Papa : c’est pas le dernier pour la chignolle ! Je monte en voiture avec Valero (c’est le moins fatigué de tous après les matchs, moi, ça me rassure sur sa conduite) et je m’attends à descendre en ville histoire de siffler un ou deux panachés (Monique n’aime pas trop quand je bois alors je tourne au panach’ ou au monaco).

Et bah non ! on s’est retrouvé dans une grande salle avec plein de jeunes personnes qui dansent sur une musique tout comme si elle venait du futur. Nordïk Impakt que ça s’appelle la soirée. Bon, moi, j’suis pas le dernier pour taper le pas de danse alors malgré que je connaissais pas trop la musique, j’y suis quand même allé de mon petit pas de disco. Vous auriez vu ça : je crois bien que mon déhanché à la Elvis a marqué les esprits. Pendant ce temps là, Julien faisait en sorte de draguer des jeunes étudiantes de socio, mais faut dire ce qui est, depuis qu’il joue plus trop, c’est plus ce que c’était niveau charme. Même Toudic semblait avoir plus de succès, c’est dire…

Au bout d’un moment, j’commence à avoir un peu mal à la tête : à crier du banc de touche pour replacer tout le monde et à danser le disco sur de la musique composée par Igor et Grichko Bogdanov, ça commençait à tourner.

Là, un jeune tout gentil et très serviable voit un petit peu ma détresse et m’offre dans un élan de sympathie un efferalgan. Après je me souviens plus de rien.

Le lendemain à l’entraînement, Reynald m’a regardé avec respect et m’a dit : « Wesh Papa, t’es un seigneur, comment t’as assuré au mix. Lancer le pogo dans une soirée electro c’était hype. » J’ai rien compris et depuis j’ai mal à la tête.


13 novembre 2006

 

Quelle semaine!

Mes amis, quelle semaine !!!

6 points en 2 matchs ! Ça fait 3 points par match pour ceux qui ont des problèmes avec les maths ou encore deux victoires de suite pour ceux qui connaissent que dalle au football.

Et puis attention, Gueugnon, faut aller y gagner là bas ! Metz, Niort, Dijon et Strasbourg l’ont fait. Autant dire que pour pas s’taper la honte, fallait y faire quelque chose dans la patrie de d’Amara Traoré, Alain Caveglia et Nicolas Esceth-N'Zi !

Et puis quand j’dis qu’il faut aller y gagner, faut déjà y arriver là bas. Nous on a bien failli rater le match. Le commandant de bord de l’avion, il a dit que dans ces conditions, on ne pouvait pas décoller. Le p’tit Elliot il croyait que c’est parce que l’équipe chahutait trop. C’était tellement bordel la dedans (un peu comme dans ma blague). Tout le monde jouait au « t’es pas cap » : Et vas y que Nicoflo dit à Toudic : « tes pas cap de montré ton cul au hublot » et que Planté surenchérisse en disant à Brahim : « t’es pas cap d’ouvrir la porte en plein vol » pour rendre hommage à Brouard. Et Brahim il met Vincent au défi : « t’es pas cap de jouer à Ben Laden. » Elliot il a eu très peur : il a cru que Planté, rien que pour la déconne, qu’il serait bien capable de détourner l’appareil pour le lancer contre le CHU. En fin de compte, c’est juste qu’il y avait trop de brouillard.

Alors du coup, on s’est tous retrouvé chez Jimmy à la casa pour casser la croûte. Forcément, Jimmy il nous attendait pas alors y avait pas grand-chose à grailler. Pour dire vrai, c’était Jambon/purée ou Knacki/Frites. Toudic, il s’est mis à pleurer dans son coin. Je lui demande ce qui va pas. En fait il voulait des frites avec de la purée. Je lui ai dit que c’était possible, qu’il avait juste à demander gentiment à Jimmy. Francky, quand il a entendu qu’on pouvait mélangé, il a pris des knackis avec du jambon. Tout le monde était encore tout dissipé du chahut dans l’avion. Du coup, le repas a vite tourné à la bataille de purée. Un grandiose remake du maître d’école avec Coluche qu’on a fait ! Y’avait deux camps : la défense et les milieux def contre le reste. C’est la défense qui a gagné parce personne n’oser viser Brahim et que Lilian il arrivait pas à cadrer ses lancées de purée. Il y’en a qu’un qui a été sage, c’est Valero. Pour son retour dans le groupe, il voulait pas se faire rappeler à l’ordre. Il nous a bien fait rire lui cette semaine !

Tiens, mercredi, à l’entraînement, Julien a souhaité prendre la parole. Il voulait faire le point sur sa situation dans le groupe. Ca faisait quelque temps qu’il commençait à se répandre dans la presse sur son manque de temps de jeu. En gros, Goulot, c’est un peu notre Allou Diara à nous. Sauf qu’Allou c’est dans les colonnes de l’Equipe qu’il se plaint et qu’il joue un peu quand même.

Julien il a commencé par dire qu’il fallait compter sur lui, qu’il avait marqué au Vélodrome et donné une passe déc’ à son pote Reynald contre Lorient et qu’en B. Et puis il nous a montré une photo comme quoi tout le stade réclamait sa présence. J’ai dit à Francky : « remarque, tant qu’il demande pas qu’on le mette titulaire, on peut toujours l’emmener à Gueugnon, peut-être qu’on arrivera à leur refourguer. »

Du coup, Valero était si content que ça a mis tout le monde de bonne humeur. Tiens, vous avez entendu que Patrice n’est pas venu avec nous ?! Claqué à l’entraînement le sosie de Tom Berenger ! Et vous voulez savoir comment ? Pendant que Franck s’obstinait à toucher la barre, Patrice il me dit : « Papa, dix euros que tu me passes pas avec la balle ! ». Tenu que j’lui fais ! Je prends la boulle, je fais deux-trois jongles pour m’échauffer et j’attaque le Patoche en un contre un. Arrivé devant lui, clic-clac, j’lui claque la virgule à la Brahim en petit pont, je récupère la balle, coup du sombrero et roulette à la Zidane. Il a rien compris le Patoche, je lui ai démis un rein ! Je vous le dis les gars, il parait que Yo cartonne plus trop en ce moment. Pas de panique le Papa il pourrait encore mettre la misère à pas mal de latéraux !

Bref, finalement, l’avion est arrivé à Gueugnon. Ca fait drôle à survoler cette ville. Le Raineau, pour son premier vrai match en A, Brahim il a dit qu’il fallait le bizuter. On s’est dit que l’emmener à Gueugnon, en soit, c’était déjà une sacrée vacherie. Ceci dit, il a dû faire le tour du vestiaire tout nu en chantant la musique d’entrée des joueurs avec le slip de Branger sur la tête pour cacher sa coiffure ! Qu’est ce qu’on a rigolé ! Presque autant que pour le premier match de Toudic, où Brahim avait eu la bonne idée de le faire jouer avec un slip plein de Kétum …

Oh et puis pendant le match, quand on a dit à Valero qu’il remplaçait Brahim, vous auriez vu ces yeux ! Il était tout fou ! D’ailleurs, il est allé se placer direct en défense centrale ! Francky lui a gueulé dessus pour lui dire de permuter avec Greg.

N’empêche, malgré l’entrée de Julien, ce match était tendu comme une transversale de Brahim. Alors, pour détendre l’atmosphère, j’ai relancé le « t’es pas cap ». « t’es pas cap de pourrir l’arbitre » que j’dis à Jean-Marc. Lui du coups, alors que Florentin se traînait par terre pour gager du temps, il a demandé à l’homme en noir s’il faisait un concours de médiocrité avec Poulat. Pan ! rouge !


08 novembre 2006

 

Créteil : Un grand match !

Ben oui, affronter Créteil, c’est un peu un sommet. Créteil, c’est le deuxième grand club parisien (c’est Arthur Jorge qui le dit ici ), juste derrière le Racing Club de France.

Deuxième grand club, y’a quand même grand club dans l’appellation. Et puis, vous avez vu ? L’entraîneur, c’est quand même pas n’importe qui, c’est Arthur Jorge, le Dupond du banc de touche.

En L2 on était habitué à la pâle copie, Denis Troch, le Dupont
du banc de touche, qu’est maintenant en national.


C’est peut-être pour ça que le portugais est venu, pour perpétuer la tradition. Enfin, je vais pas vous apprendre que la L2 c’est quand même le haut niveau, vous le savez très bien.

Mais comme on joue contre ce grand club, et un grand entraîneur, Papa, il a envie de frapper un grand coup, et de tenter des trucs. J’en ai discuté à Franky en revenant de Grenoble. Il m’a dit, « Ok Papa, t’as l’expérience des grands rendez-vous, je te donne carte blanche. Dimanche, tu t’occupes de l’entraînement (il a accepté, mais je suis pas idiot, c’est parce qu’il veut pas bosser le dimanche ; c’est pas dans sa nature le travail dominical), et lundi soir, tu décideras de l’équipe pour le match. »

Tout s’est passé comme prévu jusque là, un véritable plan sans accroc. J’étais super content de diriger une séance tout seul, et je peux vous dire que c’est pas passé inaperçu ! J’ai même vu que le site officiel (www.passion-malherbe.com) a fait part de l’information.

Qu’est-ce qu’on s’est marré ; batailles de boulettes de terre ou canardages dans les guiboles à bout portant (Leca a payé cher, il était en short ! Il est reparti avec les mollets bien rouges … Mais c’est pas du genre à se plaindre Grég’, faut dire qu’il a eu des moments difficiles à Metz, tout le monde se moquait de lui là-bas). Bon, on a quand même travaillé un peu ; Nico’ était là pour réconforter Grég et surtout nous remettre un petit coup de discipline, parce que, bon, j’ai cru que la situation allait échapper de mon contrôle.

Et puis hier, quand j’ai croisé Alex Lucas (le gars de la com’), on a discuté 5 minutes. Il m’a regardé bizarrement quand je l’ai remercié pour l’annonce sur l’entraînement que j’ai dirigé. Il semblait ne pas comprendre. Après, vu que c’est son domaine et que je ne suis qu’amateur (j’ai pas de diplôme d’ordinateur), on a parlé un peu sites internet. Il m’a dit qu’il savait pas que j’avais mon site officiel. Tu parles, je le crois pas ! Vu le succès que je rencontre, je crois qu’il veut pas me montrer qu’il a peur de la concurrence sur le créneau des sites consacrés au Stade Malherbe ! Bon bref, je m’égare (de Vernon) un peu. En plus, je l’ai chambré, parce que vous avez vu, niveaux vidéos, mon site il carbure, alors que lui, il a des soucis de caméra en ce moment ! Il devait vraiment être en panique. Après, il m’a demandé avec une petite perle de sueur sur le front si j’avais mis un forum. Il m’a expliqué ce que c’était, et j’ai répondu que non, j’avais pas de forum sur le site, mais par contre du vrai et bon à la maison. Il m’a conseillé de ne jamais en créer un, parce qu’à Caen il y aurait plein de cyber hooligans qui ne pensent qu’à nuire au club, avec des méthodes sournoises de désinformation, et utilisant les forums de foot pour propager leurs insanités … Je lui ai alors dit que je devais y aller, je ne comprenais plus rien de ce qu’il me disait.

Quand on s’est retrouvé l’après-midi pour faire l’équipe, et que j’ai fait part de mes choix à Francky et Patrice, ils m’ont dit : « Attends ! Toudic et Grandin titulaires, ça va pas le faire ! On va repartir avec l’équipe habituelle, et si jamais on est à 0-0 à la mi-temps, on appliquera tes choix. »

Bon, j’étais un peu vexé, mais c’était rien à côté de ce qui allait venir … Quand les joueurs sont arrivés au stade, Franky a hurlé : « Papa !!! T’as pas convoqué Brahim ? ». J’ai répondu que non, que je voulais jouer à trois derrière, et que du coup, Brahim pouvait souffler.

Franky était pas super content, il m’a plus adressé la parole de la soirée. Il a fait la causerie tout seul, et on a commencé le match. Sur le banc, on en revenait pas … on était pathétique. A la mi-temps, Francky s’est assis, prostré, comme s’il avait perdu très gros. J'ai alors décidé de prendre les choses en mains. Je me suis avancé vers le milieu du vestiaire, et j’ai dit « Elliot, Nicolas, vous rentrez. Julien, tu chauffes, tu rentres à la 10’, fais-le pour Days ! Titi, Lilian, vous sortez. On va le gagner ce putain de match ! »

Là, j’ai vu dans les yeux des gars renaître l’espoir, et on est reparti pour la deuxième mi-temps. Avec mes choix appliqués d’entrée, sûr qu’on gagnait 3/0.


01 novembre 2006

 

Trois hommes et un Fortin

Aujourd'hui c'était férié, plutôt que de se faire un ciné, on s'est loué une cassette avec Monique. On fait ça de temps en temps, quand on a envie de revoir un vieux film. Là, en l'occurrence, c'était le film culte "Trois hommes et un Fortin".

Pour ceux qui ne s'en souviennent pas trop, voilà ce qui est marqué au dos du boîtier :

"Alors que tout semblait aller pour le mieux, Mecha, un yougoslave un peu lâche, s'est enfui sans crier gare en confiant le p'tit Fortin à Franck, qui se retrouve donc seul pour l'élever. Heureusement, ses amis Patrice, et surtout Patrick (qui lui a son diplôme de "papa") vont le rejoindre pour l'assister dans sa tâche. Et voilà nos trois compères embarqués dans une formidable aventure humaine, riche en péripéties et rebondissements..."

C'est pas loin d'être notre film préféré à Monique et à moi. Mine de rien, c'est pas du tout évident d'élever un Fortin. Y'a plein de trucs à gérer, mais les trois amis se répartissent les tâches, ça coince parfois, mais au final, ça se passe relativement bien. Par exemple, Patrick, c'est lui qui raconte les histoires au p'tit Fortin avant qu'il s'endorme. Franck s'occupe de la composition de la liste des courses, mais c'est Patrick qui la lit à Fortin.
Franck, c'est le plus sévère des trois. Des fois, il a des coups de colère, mais c'est marrant. A un moment, il écrit même à la télé pour dire que c'est n'importe quoi de mettre les films pour enfant le lundi soir, parce que y'a école le lendemain, et que c'est mieux de les diffuser le vendredi ou le samedi.

Alors y'a des passages à hurler de rire, comme la fois où les trois compères décident de s'occuper eux-mêmes de couper les cheveux de Fortin. Le problème c'est qu'ils n'y connaissent strictement rien, ça a été un véritable massacre, et ils ont complétement raté la coupe ! Fallait voir la tronche qu'il tirait, il a eu tellement honte de se pointer à l'école comme ça que nos trois amis ont dit à son instit qu'il avait une gastro pour justifier son absence !
Y'avait aussi les vacances en Corse, où le bac à sable dans lequel il s'amusait a été envahi par d'autres gamins qui lui ont détruit son château de sable. Et les vacances en Provence où ils ont été obligés de rentrer plus tôt parce qu'il avait été piqué par plein de moustiques!
Et puis le Patrick, quel boute-en-train! J'adore le moment où il met une perruque rouge pour déconner le jour de l'anniversaire du petit. On ne s'ennuie pas dans cette famille, c'est le moins que l'on puisse dire!

J'aime bien aussi quand on le voit à l'école avec ses petits camarades, notamment quand il fait des bêtises avec son copain Pilou, comme la fois où ils ont trafiqué la photo de classe, en collant une autre tête à la place de celle d'un garçon qu'ils aimaient pas.
Et à la fin, y'a le brevet des collèges que le gamin a raté pour seulement deux petits points. Rageant, du coup, il a été obligé de redoubler, et le film s'arrête là, mais on s'en fait pas trop, il l'aura l'année prochaine, son brevet !

Non vraiment, un grand moment de cinéma, je vous le conseille.


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