27 avril 2007

 

Deux bonnes nouvelles

Chers lecteurs,

Que vous soyez « papassidus », lecteurs occasionnels, ou personnes émues par notre ubuesque situation, nous reprenons pour vous la plume, pas encore avec le ton que vous appréciez, mais tout de même pour vous apporter deux bonnes nouvelles.

Suite à l’émotion et à l’emballement médiatique suscités par l’annonce publique de notre situation, et dans les jours qui ont suivis la rencontre Caen – Grenoble, nous avons appris, par l’intermédiaire de Mr Mokeddel (communication du SMC) et l’entremise d’un membre du MNK96, que messieurs Dumas et Parizon étaient disposés à nous rencontrer. Deux d’entre nous résidant dans des contrées ne rappelant que peu notre verdoyante Basse Normandie, quelques jours nous ont été nécessaires avant d’harmoniser une proposition de date de rencontre.

C’est au moment où nous apprenons le classement sans suite de la plainte par le Procureur du Tribunal de Caen, que nous arrêtons la date de l’entrevue.

A l’heure où nous publions ces lignes, nous espérons que la rencontre arrangée avec messieurs Dumas et Parizon sera constructive. Nous souhaitons dissiper les malentendus qui pourraient subsister…Si nous sommes soulagés du classement sans suite de la plainte, nous n’oublions pas avoir été très émus par cette affaire et sommes soucieux de comprendre les points de vue de nos interlocuteurs…Nous ne doutons pas qu’ils soient conciliables avec les nôtres.

La plainte est classée, et nous allons pouvoir nous expliquer afin de faire, espérons le, converger avis et idées. Voilà pour les deux premières bonnes nouvelles…Nous sommes impatients de vous en annoncer deux autres, la montée assurée ou du moins la fin de la légère perturbation sportive, ainsi que le retour sur cette page de son ton initial.

Merci aux personnes ayant rendu possible la future rencontre, et surtout merci encore à vous toutes et à vous tous dont le soutien nous a réchauffé aux heures glaciales des doutes et de l’incompréhension.

Les auteurs


09 avril 2007

 

Revue de Presse

Edition du message le mercredi 11 avril à 13h30.

Fidèles lectrices, fidèles lecteurs, curieux de passage, supporters du SMC, parents et amis qui nous soutiennent,

Dans le message des auteurs, nous précisions : « nous restons attentifs à la vague de sympathie qui se forme autour de nous mais nous ne souhaitons pas en être le moteur. Il ne nous appartient pas d’appeler à la mobilisation, à la création d’un comité de soutien, à la pétition, ou autres actions. »

Un supporter du Stade Malherbe nous informe de la création d’un site de soutien. Il annonce que « ce site a été réalisé afin de soutenir les auteurs du papablog, victimes d'une plainte de la part des entraîneurs du Stade Malherbe de Caen. N'hésitez pas à m'envoyer dès maintenant vos contributions ! » Merci à lui!

Ainsi, nous ne jugeons plus utile d’héberger ici la revue de presse. Pour vous tenir informé(e)s et signer une pétition de soutien, consultez cet excellent site :

http://www.freepapablog.net

Sachez que la vague de soutien nous touche profondément, mais que nous nous passerions bien volontiers d'un tel "emballement" médiatique.

Enfin, nous estimons utile de rappeler que nous sommes évidemment disponibles pour rencontrer les dirigeants du club afin de trouver une issue raisonnable pour tous.


08 avril 2007

 

Message des auteurs.

Fidèles lectrices, fidèles lecteurs, curieux de passage, supporters du SMC, parents et amis qui nous soutiennent,

L’actualité régionale de ce samedi fut marquée par l’annonce de la plainte déposée par MM. Parizon et Dumas à notre encontre. Le Ouest-France a révélé « l’affaire » qui fut reprise immédiatement par France 3 (19/20, édition bas-normande du samedi 7 avril), avant peut-être que d’autres médias s’en emparent. Ces reportages ont suscité de vives réactions sur différents forums de supporters et sur notre boîte e-mail.

Il nous semble alors nécessaire de sortir de notre personnage parodique afin de préciser quelques éléments. En effet, si cela fut pour nous l’occasion d’exposer notre point de vue, le format médiatique – et ce n’est pas un reproche envers les journalistes qui nous ont sollicités – invite à un traitement rapide des évènements. De ce fait, il fut difficile d’exposer clairement notre ligne de conduite dans un environnement complexe. Ce message est l’occasion d’y remédier. Notre propos consiste simplement à relater les faits. Il sera toujours temps, si nécessaire, d’entrer dans le débat de fond soulevant des questions essentielles :

- Qu’en est-il du droit à l’humour et à la caricature ?

- Un club percevant des subventions directes (1 577 K€ pour l’association) et indirectes – mise à disposition d’infrastructures, achats de prestations – ne tombe t-il pas de fait dans la sphère publique ?

- Qu’est ce qu’un club de football ? N’appartient-il qu’aux détenteurs du capital où les supporters peuvent-ils se l’approprier à leur façon (l’humour dans notre cas) ?

Bref, voici donc quelques points essentiels.


1) Qui sommes-nous ?

Nous sommes quatre supporters fidèles du Stade Malherbe de Caen depuis notre plus tendre enfance. Nous avons connu la première montée du SMC en L1. C’était en 1988. Lors de ce match, nous encouragions Franck Dumas sur le terrain face aux Chamois Niortais entraînés par Patrick Parizon. De maintiens en relégations, nous avons partagé les moments de bonheur et de désillusions du club, lui restant toujours fidèles dans les moments difficiles.

2) le concept « papablog »

C’est au retour d’un déplacement à Amiens, le 14 août 2006, que l’idée a germé d’un blog parodique et satirique sur la vie du club. Il s’agissait d’adapter le concept du petit José et du blog de Raymond promu par les cahiers du football. Patrick Parizon inspire naturellement la sympathie. Sa bonhomie, sa constante gaieté lors des séances d’entraînements, mais aussi – avouons le – les circonstances rocambolesques de son arrivée au club, en faisaient évidement le personnage principal de notre blog humoristique. Nous avons cru que rire du club que l’on soutient, c’était aussi lui dire combien on l’aimait…


3) l’arrêt du blog.

Ainsi donc, MM. Parizon et Dumas ont porté plainte. Le vendredi 2 février 2007, la maman de l’un d’entre nous a reçu la visite de deux policiers. Il s’avère que le compte blogspot hébergeant la page web a été créé avec l’un de nos mails personnels. Ce dernier était malheureusement dépendant d’un compte principal appartenant à la maman. C’est donc en sollicitant les services de google USA que les enquêteurs furent amenés à retrouver les traces de la maman d’un des auteurs. Dès le 5 février, l’auteur au question se rend à l’hôtel de police afin d’être entendu. Face à la dimension kafkaïenne et surréaliste de cette plainte, et sur les conseils du policier, nous stoppons l’actualisation du blog le jour même sans en expliquer les raisons (nous y reviendrons). Le policier nous conseille également de prendre contact avec le club pour favoriser une conciliation. C’est ce que nous allons nous appliquer à faire.

4) Les contacts avec le club.

Nos multiples appels téléphoniques au siège du club n’ont jamais dépassé le stade du standard. A l’issue du match Tours/Caen le 5 mars 2007, l’un d’entre nous parvient à discuter avec M. Mokeddel, le directeur de la communication du club. Celui-ci se montre plutôt compréhensif et nous invite à écrire à M. le Président Fortin, affirmant qu’une entrevue serait accordée. C’est donc par lettre recommandée avec accusé de réception postée le 28 mars 2007 que nous sollicitons un entretien.

Quelle était alors notre posture ? Nous nous retrouvions dans la situation paradoxale de fidèles supporters poursuivis en justice par le club qu’ils soutiennent. De plus, depuis le début de l’affaire, nous avions compris qu’une médiatisation de cette plainte nuirait à l’image de marque du club. Il nous semblait alors nécessaire de préserver le club d’un emballement médiatique et de nous expliquer entre gens raisonnables. Pour preuve de notre bonne volonté, le blog a cessé son activité le 5 février et l’affaire « n’explose » que deux mois plus tard alors qu’une médiatisation immédiate aurait pu être une option.

Dit autrement, nous pensions que si une plainte avait été déposée contre les auteurs du blog, c’est que les plaignants avaient une bonne raison. Nous étions ouverts à entendre et même à comprendre cette raison. Nous aurions alors arrêté le blog. Encore aurait-il fallu nous expliquer cette raison. Une fois que le club savait que le blog émanait de supporters, nous estimions que le dialogue devait être possible.

5) La médiatisation.

Il faut comprendre que nous n’avons jamais souhaité cet emballement médiatique pour les raisons évoquées précédemment. Alors que nous étions encore et toujours dans l’attente d’une réponse du club à notre courrier, un journaliste du Ouest-France est parvenu à remonter jusqu’à nous. Notre première réaction fut de ne pas donner suite, fidèles à notre ligne de conduite. Nous ne voulions pas participer à la médiatisation dont nous craignions les effets sur l’image de marque du club. Nous indiquons donc au journaliste que nous sommes en attente d’une réponse des dirigeants et que nous ne souhaitons ne pas nous exprimer d’ici là. Oui, mais voilà : le journaliste a déjà interrogé Franck Dumas. Nous apprenons que la position du club est clairement de ne pas répondre à notre lettre et de ne pas donner suite à notre tentative de conciliation. Nos espoirs tombant à l’eau, nous réalisons qu’avec ou sans notre participation, l’article paraîtra. C’est donc à contre cœur que nous avons jugé nécessaire d’exposer notre point de vue. Nous avons alors considéré les effets dévastateurs qu’aurait pu avoir un « les auteurs ne souhaitent pas s’exprimer » : dans l’esprit du lecteur, s’ils gardent le silence, c’est qu’ils ont quelques chose à se reprocher. France 3 région nous sollicite dans la foulée. C’est sous couvert d’anonymat que nous exposons à nouveau notre point de vue, exprimant une nouvelle fois notre espoir de conciliation même si ce propos n’a pas été repris dans le montage.

6) Pourquoi garder l’anonymat ?

Il ne s’agit pas de lâcheté. Après tout, nous avons révélé au club notre véritable identité par courrier ainsi qu’aux policiers. Simplement, nous espérons encore et toujours que la raison l’emportera. De plus, si un jour le blog venait à reprendre son activité, il perdrait de son charme si les auteurs étaient connus. On ne lirait plus « le papa blog » mais le blog de E, K, N et O (noms d’emprunt !). Mais là n’est pas la raison essentielle. Nous exprimons une volonté d’apaisement. Pour le moment, on évoque « 4 supporters du SMC » ce qui suffit déjà à susciter l’indignation. Maintenant, considérons que nous fassions notre coming out en révélant nos identités : cela décuplerait la capacité d’identification des supporters qui nous connaissent et nous apprécient, mais ne savent pas encore que nous sommes les auteurs du blog. Si cela nous amènerait certainement un soutien encore plus vaste et indéfectible, le risque serait de « durcir » cette affaire, et, vous l’avez compris, nous ne le souhaitons pas. C’est pourquoi, nous restons attentifs à la vague de sympathie qui se forme autour de nous mais nous ne souhaitons pas en être le moteur. Il ne nous appartient pas d’appeler à la mobilisation, à la création d’un comité de soutien, à la pétition, ou autres actions. Elles naîtront d’elles-mêmes, si d’aucuns le jugent nécessaire. Nous restons fidèles à notre ligne de conduite : nous pensons n'avoir rien fait de mal, nous souhaitons rencontrer les dirigeants.

En conclusion, nous espérons bien évidemment que le staff et les joueurs nous offrent la montée. Mais nous espérons aussi qu’en qualité de supporters, nous puissions enfin être considérés à notre juste place au sein de la « famille » Malherbiste. C’est pourquoi nous croyons toujours en une rencontre avec les dirigeants.

Merci d’avoir pris le temps de lire le message le moins drôle de ce blog. Merci à tous ceux qui nous témoigent leur solidarité.

Les auteurs


05 février 2007

 

vous n'avez pas le monopole du cœur




Dans les circonstances actuelles, les auteurs ne sont plus en mesure d'actualiser ce blog satirique et parodique. Merci aux fidèles lectrices et lecteurs. Allez Malherbe.

20 janvier 2007

 

On est resté en rade.

Bonsoir les amis !

Que c’est dur ! Très dur ! J’en ai encore mal au bide, encore plus qu’après les repas de fêtes de fin d’année (et pourtant Monique avait mis le paquet, comme à son habitude. Même Francky avait eu du mal à finir quand on l’a invité à manger le 26 décembre).

C’était la reprise du championnat de L2 ce week-end (plutôt ce lundi devrais-je dire, puisqu’ Eurosport retransmettait la rencontre et avait décalé le match), et on se rendait à Brest.

Brest, je connais bien, j’y ai joué à la fin de ma carrière, entre 80 et 83. Y’avait même Raymond Kéruzoré et Yvon Le Roux à l’époque et on était monté en D1 en fin de saison 80/81. Autant dire de bons souvenirs.

Mais là, moi je le sentais pas ce match. Déjà, ça s’était mal passé l’an dernier. Et Brahim était suspendu, Maz’ indisponible. Et puis tout ce tintamarre dans les coulisses du club de Brest, des présidents qui démissionnent, trois entraîneurs dont un qui est suspendu tous les deux jours, rien de tel pour déstabiliser un adversaire. Comment voulez-vous qu’on s’y retrouve ? Non, ça sentait mauvais, je vous le dis.

Mais le moment où j’ai compris que ça allait pas bien se passer, c’est quand je suis allé voir le mec d’Eurosport pour lui donner la composition de l’équipe. Il m’a fait : « Désolé Patrick, pas de composition ce soir, on a un problème d’électricité, on sera en retard pour la prise d’antenne. » Ca m’a fichu un coup ce truc, se taper tout ce voyage sans passer à la télé. Même pas un petite blague, rien !

Je ne reviens pas sur le match, vous l’avez sans doute vécu comme moi, avec son terrible dénouement. Et ce péno de Titi ! Ca me rappelle que je ne vous ai toujours pas expliqué pourquoi c’est lui qui tire les coups de pied arrêtés. Enfin là, j’ai pas le cœur à ça aujourd’hui.

Mais revenons au match. A la réfléxion, je me dis que les gars ont eu peur.

Peur de quoi ?

De ça :


Le trophée de la L1 !

Je vous laisse imaginer à quoi pourrait ressembler le trophée L2, et je suis sûr que ça a déstabilisé les gars en fin de match. La crainte de rattraper Metz et de remporter le machin, ça donne presque envie de jouer le maintien.

Et puis moi, je suis Aulas, je fais venir un huissier pour dire que c’est dégueulasse de ne présenter le trophée qu’à mi-championnat, que si on avait su avant, on aurait pas joué aussi bien.

Enfin bref, on a quand même pris un point, c’est toujours ça. Et de toute façon, on est abonné aux 2-2 à l’extérieur, on est dans les clous ! A la prochaine !


03 janvier 2007

 

C'est le mercato !

Salut à tous !

Vous n’êtes pas sans le savoir, le mois de janvier est propice aux négociations dans tous les clubs du monde.

C’est ainsi l’occasion de franches rigolades. Comme par exemple les vœux envoyés à notre club depuis Marseille par José Anigo, qui propose que 2007 soit l’année du SM, avec l’échange de Deruda, Bokaly et deux maillots dédicacés de Frank Ribéry contre le transfert de Gouffran. La proposition est encadrée dans le bureau de Dumas.

Ou encore ce fax reçu à en-tête du PSG, qui offre 750.000 Euros pour notre international espoirs… Hé ho ! C’est pas écrit Mendy sur le front de Gouffran ! Enervé, Francky a gribouillé sur une feuille et renvoyé ce message sybillin « Hé ducon, t’as pas remis la main sur le fax de suspension de Llacer ? ».
On a quand même réalisé un transfert (Bolivar à Châteaurouge), et quand on me l’a annoncé, j’ai eu un peu honte, je ne savais pas de qui on parlait, j’ai vite regagné la casa pour discuter avec Jimmy …

De même, en janvier, on renégocie pas mal de contrats. Pourquoi ? Parce que les joueurs en fin de contrat en juin prochain peuvent dorénavant signer dans leur prochain club dès janvier. Ainsi, des joueurs comme Bénoît ou Juju pourraient ainsi nous tourner le dos avec anticipation. Ca permet de faire monter les enchères, ou de faire croire qu’elles montent, ce qui n’est pas tout à fait pareil …

En même temps, il faut qu’il y ait un club acheteur, c’est-à-dire un club prêt à accueillir le joueur ou le technicien en question. Des fois, on cherche et on trouve pas (Juju), des fois, on voudrait que tout le monde oublie un de nos joueurs (Benoît), et quand c’est pas le cas malgré tous nos efforts, on est obligé de sortir le chéquier et de faire des promesses (pour les promesses, c’est Francky qui les formule ; on arrive jamais à savoir s’il croise les doigts dans son dos quand il te parle).

Tout cela est bien subtil, et c’est là que souvent on voit apparaître le rôle de « l’agent ». On ne parle pas de l’agent 212 ni de l’agent secret, mais de l’agent de joueurs. L’agent, c’est celui qui baratine, des fois encore mieux que Dumas lui-même, mais dans l’intérêt du portefeuille du joueur, qui est semble-t-il le même que celui de l’agent.

On dit parfois que le milieu du foot est quelque peu pourri ; hé bien, la caste des agents récupère ce qui se fait de mieux en matière de pourriture. Mais bon, cela fait partie du système, et dans le football, on choisit de ne pas trop bousculer les habitudes. Vous me croyez pas ? Vous vous dites que quand même, le foot est propre ? Je réponds « Mais bien sûr ! ». La preuve, Platini sera élu à la tête de l’UEFA, et les affaires de dopages en Italie ou en Espagne sont retentissantes …

Bon, revenons à nos moutons, les agents.

Papa, il veut bien être le gentil, mais il faut aussi qu’il pense à son avenir. Moi mon rêve, vous le savez, c’est la L1. Tout aurait une saveur particulière ; mettre ma perruque au parc, éclipser de mes blagues l’humour lumineux de Paganelli, être interviewé tous les jours par les plus grands journaux (l’Equipe ou Le Parisien), serrer la main d’entraîneurs de talent comme Eo ou Pasqualetti … L’élite quoi !

Bon, bref, si l’opération L1 semble en bonne voie, Papa il vient de remarquer qu’il est en fin de contrat.

J’avais pas trop fait gaffe, parce que ça faisait longtemps que j’étais pas allé au terme d’un contrat. Donc, il faut que je resigne. Dans le temps, on avait pas besoin de tout le tralala des agents, il suffisait d’une poignée de main. Maintenant, faut que je me mette au goût du jour. Valéro m’a bien proposé son agent, mais je me suis dit qu’il fallait que je gère ça seul (et j’ai pas envie de me retrouver dans un club encore plus au Nord que Wasquehal). Pas besoin d’un roublard capable de te faire signer un attaquant blessé et qui tape sa femme en te faisant croire que t’as fait l’affaire du siècle. A ce compte là, je retourne à Rouen avec pour objectif de les emmener en coupe d’Europe en trois ans, et avec un salaire divisé par 4, le tout avec le sourire.

Je me suis donc résolu à monter un plan aux petits oignons, plan qui me paraissait imparable.

J’ai annoncé au président Fortin que pour toute négociation, il fallait maintenant passer par mon agent. Je voulais faire comme si. J’ai acheté un mobi-carte, et j’ai refilé le numéro au secrétariat du président en précisant que c’est un numéro super important, celui de mon agent.

Le soir même, le nouveau téléphone sonne, c’était Francky.

J’ai coupé le son de la télé et, bien assis dans mon fauteuil, je suis rentré dans le personnage de l’agent de Papa.

Je crois que j’ai réussi à faire croire pas mal de trucs à Francky ; que Nicollin pense à moi pour l’année prochaine à Montpellier, idem pour Le Graët à l’EAG ou encore que Notheaux ne venait qu’après moi pour prendre la sélection du Bénin, poste que j’avais refusé pour ne pas quitter Venoix. Je ne laissais pas le temps à Francky d’en placer une. J’ai même eu le temps de placer deux-trois blagues, dont une sur les chauves qui l’a semble-t-il un peu vexé.

Je m’enflammais peut-être même un peu, grisé par la perspective de rouler Francky.

Malheureusement, alors qu’il se déroulait sans accroc, mon plan s’est brutalement effondré… Monique m’a appelé à table, et comme c’est période de régime après les fêtes, elle a hurlé « Patriiiiiccckkk, à la soupe !!».

Du tac au tac, après un rire nerveux, Francky reprends la main et me balance « Papa, je te paie une choucroute, ramène toi chez maître Kanter. »


J’étais cuit, je n’ai évidemment pas pu refuser l’invitation.

Francky y était allé au bluffe, mais ça avait marché, il m’avait démasqué …

Contre le règlement de l’addition, il m’a promis de ne rien dire à Fortin. Bien joué Francky, tu t’en sors encore sans payer.

Mais bon, je pense qu’il a tenu parole ; à la fin de ses vœux, le président m’a remercié pour ne pas avoir relevé le défit du maintien à Tours … En même temps, je ne vois pas comment Tours pourra éviter la descente en CFA en fin de saison ; quand tu vois que des équipes comme Moulins ou Croix de Savoie sont descendues l’an passé. Et puis, qu’est-ce que j’irais foutre en National ? Je rêve de la L1 !




25 décembre 2006

 

Mon cadeau pour vous!!!

Bonsoir mes amis !

J’abandonne 5 minutes ma Monique, la famille et les plats de fruits de mer pour vous souhaiter la Noël.

Comme disait un philosophe grec ou Brahim, je me souviens plus trop, « je ne serais pas ce que je suis si je ne faisais pas ce que je fais ». C’est pourquoi je souhaite vous faire à toutes et à tous un cadeau, en plus de la montée, et ce cadeau c’est une fameuse blague à Papa (Noël) :

Alors ça se passe juste à la fin du match contre Strasbourg, notre unique défaite. Le gros Francky va voir Papin et lui dit : « Bravo JPP, on est solide, mais vous nous en avait mis une de sévère. Dis-moi, quel est ton secret pour aligner une équipe si forte ? »

Jean-Pierre répond :

« - Tu sais gros-Frank, c’est facile, je choisis mes joueurs en fonction de leur intelligence.

Et sur ce, il appelle Jeff Strasser et lui demande : « Jeff, quel est l’enfant de ton père et de ta mère qui n’est ni ta sœur, ni ton frère ? » Et le Jeff, sans même prendre le temps de réflechir, répond ; « bah c’est moi ».

Deux jours plus tard à l’entraînement, Francky décide d’appliquer la méthode Papin. Il fait venir Toudic et lui dit : « Ecoute Julien, tu joues là ta titularisation au prochain match. Dis moi quel est l’enfant de ton père et de ta mère qui n’est ni ton frère ni ta sœur… »

La dessus, le Toudic change de couleur, alterne entre le rouge et le blanc, se met en panique et répond en pleurant comme un marmot de 4 ans qui ne saurait quoi dire à sa maîtresse le résultat de 2+2 : « Je sais pas… »

Francky soupire et libère le Toudic qui se jette sur Sorbon : « Jerem’, c’est qui l’enfant de tes parents qui n’est ni ton frère, ni ta sœur ? » Alors Jerem répond au tac au tac : « bah c’est moi ».

Sur ce, Toudic se précipite sur Franck en hurlant : « Je sais coach, je sais coach !!! L’enfant de mes parents qui n’est ni mon frère no ma sœur, c’est Jerem’ Sorbon !! »

Et franck rétorque : « N’importe quoi, t’es nul, la bonne réponse c’est Jeff Strasser ! »

Allez, mes amis, n’abusez pas trop de la dinde et du vin et Noyeux Joel!


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